Le Dieu Si vous ouvrez un livre traitant de la wicca, vous vous apercevrez que le Dieu est traité en un  nombre de page réduit, comparé à l’espace alloué à la Déesse (ce qui peut se comprendre car le divin  décrit comme une entité féminine est nouveau pour la plupart des lecteurs). Cet état de fait ajouter aux  livres occultant purement et simplement le Dieu au profit de la Déesse, vous comprendrez qu’il est très  difficile de trouver des informations à son sujet et donc du défi que peut représenter un l’écriture d’un  article à son sujet. Pour définir le Dieu, on peut commencer par dire qu’il représente l’aspect masculin du Tout.  Nombres des affirmations que j’avais formulé à propos de la Déesse lui sont transposable. Pour  pleinement comprendre cette page, je ne saurait donc que trop vous recommander d’avoir lu la page  traitant de la Déesse (accessible ici). Comme elle, le Dieu est une partie du tout, mais n’est pas le tout; il  est en chaque homme; il ne faut pas confondre le Dieu et le Tout : la Déesse existe de par le Dieu et le  Dieu existe de par la déesse. De la même façon que “toutes les déesses sont une seule Déesse”, tous les  dieux sont un seul Dieu. Les associations du Dieu  Si la Déesse est liée à la terre et à la lune, le Dieu, lui, est associé au ciel et au soleil.  Le Dieu soleil Pour les wiccains, le Dieu est associé au soleil et la Déesse à la lune. Ainsi, la Déesse veille sur eux  la nuit et le Dieu les protège le jour. Cela apparait clairement dans les mythologies antiques où la plupart  des déesses protectrice du sommeil et des rêves est féminine, tandis que la plupart des dieux solaire est  masculin.  Si l’astre de la Déesse est la lune, celui du Dieu est le soleil, ses cycles rythment nos vies et il  permet à la vie d’exister. Il a donc été vénérer comme source de vie, réchauffant la terre après la froidure  de l’hiver et permettant à la graine de germer.  Le Ciel père Étymologiquement, le mot Dieu provient de la racine indo-  européenne reconstituée deiwos qui signifie “lumière du ciel”.  On retrouve ce concept dans de nombreuses religions antique. A Rome,  par exemple, signifie littéralement “Père des cieux”.   l’aDans certaines religions, le ciel désigne le monde des réalités non  sensibles. (Notre Père qui êtes aux cieux...), ou l'au-delà. Dans la  religion islamique, il y a sept cieux (voir Miraj).      * Dans la mythologie grecque, Ouranos (en grec ancien Οὐρανός, « ciel étoilé, firmament ») est une  divinité primordiale personnifiant le Ciel. Il est le fils de Gaïa (la Terre).  Je le traiterait de façon plus brève que j’ai fait pour la Déesse, non pas qu’il mérite moins notre  attention, mais simplement parce que, d’une part un certains nombres de point abordé au sujet de la  déesse sont transposable au Dieu (par exemple, si la Déesse est en chaque femme, il est logique que le  Dieu soit en chaque homme), d’autre part voir le divin comme masculin n’est pas surprenant (c’est le cas  dans la plupart des grandes religions comme le christianisme par exemple), en revanche, le voir comme  féminin était plus surprenant et justifiait donc, le volume plus important qui lui avait été consacré. Cela  ne signifie en aucun cas que le Dieu occupe une place de second rôle au sein de la Wicca.  Le Dieu dans l’histoire Comme le culte de la Déesse, sa vénération semble remonter à la nuit des temps. Les plus  anciennes gravures le représentant que l’on ait retrouvées ont été faites sur les parois de la grotte des  Trois frères (Ariège, France) et datent du paléolithique supérieur (plus d’informations ici).   Il n’est pas le Dieu sévère du judaïsme, et encore moins le Diable Chrétien. Comme Justine Glass le  souligne dans Witchcraft : The Sicth Sense, le Dieu Cornu est résolument relié à Pan, le dieu grec des bois,  et autres Dieu de la nature tel Cernunnos, le dieu celte de la fertilité, des animaux et du monde infernal;  Pan, ; Janus, le dieu romain du changement dont les deux visages représentent la jeunesse et la vieillesse,  la vie et la mort; Dumuzi (en sumérien ou Tammuz en babylonien), le dieu mésopotamien, fils, amant et  consort d’Inanna; Osiris, le Dieu Egyptien de la fertilité et du renouveau (celui qui renait éternellement);  Dyonysos, le Dieu grec de la nature et du vin.  Le Deiu est-il seulement le consort de la Déesse ? Il est souvent présenté comme étant le “consort” de la Déesse, ce qui peut poser problème dans  une optique de conceptualisation du divin. Consort signifie littéralement “celui qui partage le sort”. On  va ainsi, au sein des monarchies, parler de “prince consort” lorsque le pouvoir est aux mains de la reine  détient et que le prince est seulement l’époux du chef de l’état. Transposé au sein de la Wicca, cela  signifierait donc que le Dieu n’aurait pas de pouvoir, il ne serait alors que l’amant de la Dame.  Pourtant, rappelons que les Dieu et la Déesse symbolisent les forces de l’univers s’opposant et se  complétant : le Dieu fait se lever le soleil, et la déesse le fait se coucher, ... Ensemble, ils assurent  l’harmonie de l’univers. Dès lors, leur puissance doit être égale sinon l’univers serait en déséquilibre et  deviendrait instable. Pour reprendre les dire de S. Scunningham dans la Wicca, magie blanche et art de vivre,  le Dieu n’est pas “simplement l’époux de la Déesse. Dieu ou Déesse, ils sont un et égaux”.  Cette conception du Dieu et de la Déesse placé sur un pied d’égalité conduit les wiccains à  considérer, dans le vie de tout les jours, les hommes et les femmes comme étant égaux.  Associations du Dieu  Le Dieu fut lié à l’autre Monde, notamment le monde souterrain, et la réincarnation.   Dans les mythes originaux, le Dieu est représenté comme étant le Co-créateur, le compagnon de  vie, et le prêtre mystique de la Déesse. Son rôle fut de se joindre à elle pour créer l’ordre hors du chaos,  la substance de la matière spirituelle, la vie de l’énergie universelle qui stagnait dans l’abysse des  ténèbres. Son rôle fut ensuite de veiller à ce que la volonté de la Déesse soit accomplie et à ce que ses lois  furent observées.  Le Dieu est associé avec les étendues boisées. Il est fréquemment représenté avec des cornes qui  symbolisent l’aspect sauvage de la nature. Elles représentent également la lune croissante, qui est le  symbole de la Déesse et de l’accroissement de toute chose et de la fertilité. Il n’y a pas de rapport entre le  Dieu Cornu et Satan, excepté dans la diabolisation chrétienne des divinités païennes.  Le Dieu, comme la Déesse est fréquemment perçut comme étant une trinité., et comme elle, ils est  plus que seulement ces trois aspects. Ses 3 aspects majeurs sont l’enfant Divin, le fils/l’amant, et le  Sauveur sacrifié/le Seigneur de la mort.  Les 3 aspects du Dieu Le Dieu, comme la Déesse, a été lui aussi associé aux 3 étapes de la vie humaine : l’enfance, l’age  adulte et la vieillesse. Ces aspects du Dieu sont généralement associé aux saison de l’année. Le solstice  hivernal symbolisant la renaissance du soleil est associé au Dieu en tant qu’enfant divin (cela est très  marqué dans la religion chrétienne, avec le cérémonial entourant la crèche et la nuit de noël).  Les journées s’allongeant, le Dieu devient plus fort et acquiert la force d’un homme au cour du  printemps et de l’été. Il est alors vu comme le fils/amant de la Déesse.  Enfin, les journées recommence à se raccourcir, ce qui est vu comme un affaiblissement du Dieu, l  devient alors le seigneur de la mort.  Je reste volontairement très généraliste, j’aurai l’occasion de revenir sur les détails lorsque je traiterait  (très prochainement) la roue de l’année (le symbolisme qu’accorde les wiccains à l’enchainement des  saisons). Le Dieu, enfant divin Il représente les débuts et le commencement des nouveaux cycles. Cela inclut les nouveaux espoirs  et les nouvelles opportunités, physiques autant que mental, émotionnels, et spirituels. Sa couleur  traditionnel est vert foncé de la vie végétale. L’enfant divin est le symbole du voyage spirituel intérieur :  nous commençons comme un enfant, faisant les premières étapes sur un chemin inconnu et qui ne nous  est pas familier qui mène à une destination mystique qui est difficile à comprendre avant d’avoir atteint  la fin.  Le Dieu, fils et amant de la Déesse Il Symbolise la maturité et la responsabilité, le désir de prendre en compte les besoins des autre  plus que les siens. Le Dieu dans cet aspect équilibre le désir sexuel avec la tendresse. Sa couleur est le  rouge, la couleur de la force vitale. Combiné avec la puissance de la déesse, il nous montre qu’il doit y  avoir un mélange d’énergies différentes pour créer. Cette création inclut les idées, les inventions, et les  arts. Il est le compagnon de notre voyage spirituel, ce lui qui fait apparaitre le chemin si nous  commençons à nous égarer.  Le Dieu, sauveur sacrifié et seigneur de la mort Il peut être difficile à comprendre comme l’aspect de la Déesse en tant que vieille femme. Les  religions sont fréquemment lié avec le sauveur sacrifié qui donna sa vie pour que la connaissance  spirituelle et la lumière puisse venir en ce monde. Cet aspect du Dieu ressuscite toujours et vie à  nouveau, nous rappelant que tout dans le monde est recyclé et que la vie humaine se réincarne. Les grecs  utilisaient le mot soter pour sauveur; soter signifie “celui qui sème les graines”. Dans la mythologie, le  Sauveur Sacrifié renaissait de la Terre Mère, un aspect de la Déesse.  Le seigneur de la Mort était originellement le Seigneur du réconfort des âmes qui demeuraient  dans les abysses avant de renaitre. Selon la volonté de la Déesse, il rassemblait les âmes au moment  approprié et les guidait vers la vie après la mort, pendant qu’il réconfortait ceux qui souffraient ou  avaient peur. Sous son apparence Celte de Dieu de la chasse sauvage, le Dieu voyait quand les dettes karmiques  étaient payées et que la destinée était accomplie. En cela, il est l’équivalent des déesses grecques, les  Erinyes . Cependant, contrairement aux Erinyes, qui œuvrent sans relâche et sans pitié dans leur chasse,  contre ceux qui sont coupable d’avoir brisé les lois du sang, Le Seigneur de la Chasse s’assure que les  ames qu’il recherche sont prêtes pour la transition, qu’elles sont au bon endroit au bon moment pour  accomplir leur destin.  Même si son apparence et ses actions sont terrifiantes, cet aspect du Dieu est rempli de  compassion. Sa couleur traditionnelle est le noir des abysses de l’enfer (dans le sens grec), le noir  temporaire de la mort qui absorbe et efface les douleurs et les souffrances. Il est le gardien de la porte,  qui test notre valeur avant que nous ne soyons authorisé à entrer dans les plus profonds mystères.  Dernière mise à jour : 29/05/2011 - Me contacter : webmaster@lesitedelawicca.fr