La charge du Dieu Comme la “Charge de la Déesse”, la “Charge du Dieu” est une invocation. Mais contrairement à la  “Charge de la Déesse”, il n’en existe pas de version plus “officielle” qu’une autre. De ce fait, on trouve un  peu tout et n’importe quel texte s’intitulant “Charge du Dieu”.   Je vous mets à ce sujet en garde car certains de ces textes sont beaucoup plus près de l’idéologie  satanique que wiccaine. On peut par exemple y lire : “chaque acte de sacrifice volontaire sont mes rituels”, ce  qui s’éloigne beaucoup du message de la “Charge de la Déesse” qui pour mémoire disait “Car tous les actes  d’amour et de plaisir sont mes rituels.”   La version que je vous propose est à la foi une traduction et une adaptation de la “Charge du Dieu”   proposée par Denise Zimmermann dans le livre qu’elle a co-écrit avec Katherine A. Gleason Wicca and  Witchcraft.  J’ai choisi cette version de la charge car elle est d’une part en accord avec les principes wiccains, et  d’autre part, riche en information sur le Dieu.  Si vous pratiquez à plusieurs, le texte en gras peut être lu par la grande prêtresse et le texte sans  mise en valeur particulière, par le grand prêtre.  Dernière mise à jour : 29/05/2011 - Me contacter : webmaster@lesitedelawicca.fr La Charge du Dieu Écoutez les mots du Dieu qui est le fils, l’amant et le  consort de la Dame. Il est celui des temps  immémoriaux, le grand père qui fut connu sous les  noms de Ra, Osiris, Adonis, Zeus, Thor, Pan,  Cernunnos, Herne, Lugh, et par des centaines d’autres  noms.  Je suis le Soleil radiant, le Roi du Ciel. Venez à moi quand  vous éprouverez le besoin de trouver refuge dans mon  esprit. Rassemblez vous dans un endroit tenu secret,  notamment lors des huit jours sacrés de la roue de l’année,  et rendez hommage. Mettez de coté les restrictions des lois  culturelles et, comme les animaux des forêts qui ne vont  vêtus que de sabot et de corne, opérez nu et libre en ma  présence. Chantez et dansez, aimez-vous et célébrez.  Appréciez l’instant présent. Ma loi est harmonie. Mon amour est la graine qui fertilise la  Terre. Mon ravissement est celui de l’esprit. Dans le grain  qui germe et se développe, je suis la vie en abondance.  Dans la récolte d'automne, lorsque le plant est fauché, je  suis la mort, la douce faucheuse, le roi de l’autre monde, où  la vie ne peut s’aventurer. Et au printemps, Je suis la  renaissance, la graine cachée de la création qui germe en  un être.  Entendez à présent les mots du grand cornu, celui  dont les chants remuent les vents et dont la musique  appelle les saisons les unes après les autres, qui  s’écoulent dans un rythme harmonieux.  Moi, qui suis le soleil, le gardien de la lampe qui émet la  lumière pour réchauffer la Terre, le seigneur de la chasse, le  maitre des vents qui répandent les graines de la vie, Je faits  à présent appel à vous pour que vous vous leviez et veniez  à moi. Montrez du respect pour les merveilles qui sont  miennes. Donnez de l’amour aux autres comme Je vous ai  donné de l’amour. Laissez habiter en vous la beauté de la  vie, la tendresse du cœur, la gloire de l’esprit, la maitrise des  émotions, de la tendresse et du plaisir. Gardez moi toujours  dans votre cœur, car Je suis celui qui donne la paix, la  source de la vie, le père de toutes les choses, et ma  protection nappe le temple de la vie, le corps de la Dame et  la Terre. Découverte en 1680 à Smyrne (actuelle Izmir, Turquie), la statue a été envoyée à Louis XIV et restaurée en Zeus, vers 1686, par Pierre Granier, lequel ajouta le bras tenant le foudre. Marbre, milieu du IIe siècle ap. J.-C. Haut-relief du dieu Pan (probablement un télamon), connu sous le nom de « satyre della Valle », découverte près du théâtre de Pompée, sur le Champ de Mars, probablement de la fin de l'époque hellénistique. H. 2,79 m. Tête de Cernunnos du musée celtique de Ventry